Chantier participatif début 2024 (dans le 44)

On se remet la tête dans le chantier pour faire une extension de 14m2 (plus de détails sur cette construction). Au programme :

  • Murs en paille (poteaux poutres)
  • Un peu de bois rond
  • Pas mal d’enduits terre, une dalle en terre
  • Murs en adobes (briques de terre « crue » et paille, non compressées)

On va ouvrir quelques étapes en mode chantiers participatifs. Pas tant parce qu’on a besoin de bras (ça va être un petit chantier) que parce que c’est chouette de partager, rencontrer, transmettre… ça va être un chantier à la cool, au fil de l’eau, et en petit comité.

Planning

A la louche américaine, pour l’instant (en fonction de la météo, des approvisionnements en matériaux, ça risque de bouger) :

Venez sur toute la période d’un chantier (souvent 2 jours…) ça nous nous de moins radoter, de créer une petite cohésion de groupe, de mieux se connaître…

Merci de prévenir à l’avance de votre présence pour qu’on puisse s’organiser (pour les repas notamment)

Pour être tenu au courant des changements de dates :

Sélectionnez les informations que vous souhaitez reçevoir :

On limite l’accueil à ~3-4 participants max (sauf pour les enduits) pour que ça soit agréable pour tous.

On est à Rouans (44640) – entre Nantes et la mer – si vous venez en transport en commun, on peut venir vous chercher à :

  • Bus Alleop : ligne 301 Paimboeuf – Saint Père en Retz – Nantes, arrêt Chaussée le Retz
  • Bus TAN « Véloparcs le Pellerin » ligne 78 ou E8 depuis Nantes

Détails pratiques

Une petite boisson chaude avec des plantes dedans sera servie vers 8h30. Il sera apprécié que vous arriviez maximum à 8h45 pour qu’on commence tous ensemble par un petit tour de bonjour, etc…

Pour le repas du midi, on vous propose de manger ensemble. Nous l’assurons mais si l’envie vous prend de nous faire goûter votre recette préférée, vos super légumes du jardin, etc., toute participation volontaire est la bienvenue. Le repas sera bio & végétarien.

Le chantier est sans alcool en journée.

Le repas du soir n’est pas assuré par nos soins mais on peut aussi cuisiner ensemble avec ce que chacun apporte… C’est une proposition, c’est ouvert…

Douche bassine dans notre paillourte ou en extérieur (apporter vos gants de toilette, serviette…). Toilette sec (sans eau potable) dans la cacabane, il y a de quoi poser la tente, garer un camion…

Enfin, prévoyez une tenue adaptée la météo et au travail de la terre…

On fait des « bonnes journées » parce que je suis plutôt sprinteur qu’a aimer les longueurs (surtout pour un chantier…) on s’arrête généralement vers ~17h30. Si vous avez des impératifs merci de nous le signaler.

Pour les photos :

  • Une timelaps tourne en permanence (c.f. ci après) en venant sur le chantier vous accepté être pris en photo par elle (photo prise de loin, défilement rapide…)
  • Certaine photos « technique » pour illustrer ce blog seront prise mais je tâche de ne pas faire apparaître de visage.
  • Les autres photos éventuelles serait prise (en gros plans, avec des visages) ne seront pas diffusé (conservé pour notre bon souvenir de vous) mais vous pouvez refuser d’y être.

Timelaps

Une timelaps prise au fils de l’eau (dernière mise à jour dans le titre…)

Articles en liens avec ce chantier

Série vidéo sur la Paillourte

Gurun, qui pense, expérimente et forme depuis 2006 sur la Paillourte eu l’envie de créer des vidéos sur ces différentes étapes de construction. Léna a fait ce travail titanesque (des centaines d’heures de travail 30h de montage par vidéo) de nous concocter cette série de vidéo sur la Paillourte. Et c’est très bien fait !

L’idée est d’apporter un support visuel et explicatif à toutes les personnes qui ont participé à une formation Paillourte, qui ont fait un chantier participatif, ou qui sont juste curieuses de découvrir cet habitat.

Les différentes étapes et vidéos sont :

Ces vidéos sont toutes en accès libre, et chaque montage prend environ une semaine de chantier et 30h de montage. Si vous voulez soutenir le projet et aider à sortir les prochains épisodes c’est par ici : https://fr.tipeee.com/caracolvideos/

Cuiseur concentrateur solaire – Fabrication

J’ai déjà un super four solaire Atominique, dans lequel nous cuisinons très fréquemment. Ce four nous permet de stériliser des bocaux, de faire des tartes, gâteaux, plats mijotés… C’est top. Il monte facilement entre 150 et 180°C. Mais voilà, pour du pain, c’est un peu juste. Donc je me suis fait un four à pain en terre. C’est très convivial, surtout quand on fait des pizzas pendant la phase de chauffe, mais j’ai pas trouvé la combustion très « propre » (ça pollue…), donc je me suis mis en tête d’essayer de faire mon pain au soleil.

Si vous vous intéressez au sujet, vous êtes certainement déjà tombé sur le boulanger solaire, qui a un (très) gros concentrateur. De mon côté, l’objectif n’est pas d’ouvrir une boulangerie mais de faire un format « domestique ».

David , de l’association « du soleil dans nos assiettes », revend à prix coûtant des tubes solaires. C’est un tube de verre noir, entouré d’un autre tube de verre transparent, et du vide d’air entre les deux parois en verre. Le tube transparent laisse passer les rayons du soleil qui sont absorbés par le tube noir (ce qui le fait chauffer), et le vide d’air permet d’isoler celui-ci. L’énergie qui nous arrive du soleil rentre donc facilement dans le tube mais se retrouve relativement « prise au piège » ; la température monte donc très rapidement.

Licence CC BY – du soleil dans nos assiettes

David propose ces tube pour la cuisson avec un simple miroir dessus et dessous. Une version très « low-tech », vite réalisée, et je ne doute pas que ça fonctionne bien. Mais je me suis dit que pour le pain, il fallait que ça monte haut et donc, qu’il fallait que je mette toutes les chances de mon côté.

Premiers essais

Ces essais on été fait en décembre car j’ai reçu mon tube en novembre. Je ne me suis pas encore risqué à faire du pain (les fenêtres météo sont trop courtes), mais les premiers essais sont très prometteurs : en plein mois de décembre, au bout de 40min pour la cuisson d’un cake, j’étais à 190°C dans le tube.

Avertissements donnés par du soleil dans nos assiettes sur l’utilisation de ces tubes :

  • Ne le laissez pas en plein soleil lorsque vous ne l’utilisez pas : l’humidité du plat ou s’évacuant des bocaux n’est pas présente pour refroidir le tube, des faiblesses dans le verre peuvent se créer et le faire exploser plus tard ;
  • Éviter les chocs thermiques : Ne pas mettre d’objets ou d’aliments froids ou à température ambiante dans un tube chaud (un écart de 100° est un maximum) ;
  • Respecter une phase de refroidissement avant de retirer les bocaux et de bouger les tubes ;
  • Ne pas heurter le fond du tube

Je ne sais pas encore si je parviendrai à cuire du pain, je ferai certainement un article de retour d’expérience là-dessus quand les beaux jours seront de retour, mais je partage la fabrication parce que c’est déjà « fonctionnel ». On a cuisiné des cakes, cuit des betteraves, stérilisé des bocaux… Et tout ça avec le (peu) de soleil de novembre-décembre… Bref ça marche !

Fabrication

Pour cette « version 1 » (peut être mon unique ?), je suis parti (comme souvent) de matériaux qui traînaient dans ma cabane, c’est donc peut-être partiellement reproductible, vous pouvez aussi faire mieux avec ce que vous avez sous la main…j’espère en tout cas que ça vous inspirera.

Ceci-dit, j’avais de beaux restes. A savoir que j’avais une chute d’aluminium miroir (spéciale solaire) qu’utilise altereco30 pour ses cuiseurs paraboliques solaires.

Une contrainte que je me suis fixée, c’est que le cuiseur puisse traîner dehors parce que :

  • J’ai pas beaucoup d’espace de stockage, de rangement
  • Si on veut que ce soit utilisé, il faut que ce soit « simple » : j’aime bien l’idée que les cuiseurs solaires soient « en place », pas loin de la cuisine, prêts à être utilisés… Parce que si faut le sortir d’un garage, dégager les 3 vélos qui encombrent le passage, faire le tour de la maison pour trouver le soleil… il ne sera que rarement utilisé.

La parabole

Le tube solaire fait 52cm de long, je suis donc parti sur une parabole de 0,5m2 (1m x 0,5m).

La parabole est de forme « parabolique » (c’est bien trouvé…) : ce n’est ni un ovale coupé, ni un cercle… c’est une parabole. On considérera ici le centre théorique du tube comme le « point focal » de celui-ci. Pour retrouvé cette forme, vous avez plusieurs façons de procéder :

J’ai commencé par me faire un gabarit avec un vieux morceau d’OSB qui correspond à la moitié de la parabole. J’ai reporté celui-ci sur une chute de contre-plaqué marine. Il était un peu fin alors j’ai doublé les pièces que j’ai ensuite collées (par 2). J’ai ensuite relié les pièces obtenues par des traverses et j’ai vissé l’aluminium miroir dessus.

Ensuite, il fallu positionné le « point focal » (centre du tube) comme ça avait été calculé. Dans mon cas, le point focal est sur la droite qui relie les 2 extrémités de la parabole. C’est pratique et je suis pas certain qu’aller plus loin dans la parabole soit pertinent. Pour glisser le tube, j’ai découpé un anneau dans mon contre plaqué marine. Le point de « rotation » – l’axe de la parabole – se trouvera en dessous du tube pour gêner le moins possible les rayons du soleil. Ça cause un port-à-faux quand la parabole est fort inclinée (que le soleil est bas) donc j’ai rajouté une petite « jambe » en bois pour récupérer la charge du tube sur la traverse de la parabole.

Pour vérifier que j’avais tout bien fait ma parabole (j’aime bien vérifier par la pratique les trucs théoriques), j’ai placé un laser de chantier au dessus de celle-ci pour voir si le rayon laser finissait bien sur le noir du tube… et bien, good job 🙂

Le pied

Le pied est constitué de 2 triangles de bois, avec une petite planchette en bas (assez bas pour ne pas gêner la rotation de la parabole) pour éviter que ça ne parte en trapèze. Mais c’est limite… ça branle un peu…

La parabole est assemblée sur le pied avec une tige filetée en guise d’axe. La « force de glissement » est ajusté avec des écrou/contre écrou. Ce qui permet un frottement bois sur bois suffisant pour pouvoir régler la parabole et en même temps qu’elle reste en place.

Viseur

J’ai mis un viseur solaire, fait avec un grand/gros/vieux clou et une petite planchette de bois. La tête du clou (plate et plutôt large) positionnée à l’arrière de la planchette carrée permet qu’il tienne bien droit.

Ce viseur permet de positionner parfaitement la parabole. S’il y a de l’ombre sur la petite planchette de bois, c’est que l’alignement et/ou l’inclinaison ne sont pas parfaits. Sur la photo par exemple, il faudrait redresser la parabole vers le haut et la tourner légèrement.

Dessous de plat pour tube

J’ai fabriqué un « dessous de plat » (qui peut servir de plat avec du papier sulfurisé) avec une chute de tuyau d’évacuation de fumées (que j’avais utilisé pour ma boisinière). L’intérieur du tube de verre fait 130mm, c’est donc quasi parfait (une légère déformation permet de le faire rentrer au poil). Je l’ai coupé en 2. Sur une extrémité, j’ai coupé un 1/2 cercle dans une chute de feuille d’aluminium et, sur le second côté j’ai découpé un cercle plein pour « fermer » le tube. J’ai riveté tout ça. Et pour la poignée, j’avais une vieille « baguette magique » que j’avais fait au tour à bois pour ma fille, dont elle ne se sert plus (la magie est partie ?).

Je n’ai pas encore trouvé de solution chouette pour l’étanchéité à l’air, un joint qui puisse avoir cette courbe ronde bien prononcée et, en même temps, qui puisse bien se déformer… Mais je ne désespère pas 🙂

Je pense aussi mettre un thermomètre digne de ce nom en façade pour éviter d’avoir à ouvrir (faire partir la chaleur) pour regarder la température :-p

Modélisation

Pour la conception, j’ai fais une petite (et rapide) modélisation si ça aide…

Extension de la Paillourte

CHANTIER PARTICIPATIF Avril-Juin 2024 : On se remet la tête dans le chantier pour faire une extension de 14m2 à notre Paillourte. Si vous voulez venir apprendre, partager, tout les détails du chantier sont ici.

Après pas mal de tergiversations, on s’est décidé : on fait une extension à notre Paillourte ! Et ce pour faire une chambre (un vrai espace séparé d’une porte) à notre fille.

On en profite pour y accoler un cellier de 4m2, espace non chauffé et non isolé au Nord. Principalement pour :

  • Mettre les toilettes sèches (qui auront leur propre ventilation en circuit fermé)
  • Un garde-manger (qui aura sa propre ventilation en circuit fermé)

Pourquoi tergiverser ?

Dans le monde, quelle est la part d’enfants ayant accès à une chambre individuelle ? Une camarade m’a dit une fois 7 % (je ne parviens pas à trouver de source là-dessus). Ce qui est sûr, c’est que c’est peu. C’est un confort récent de nos riches sociétés occidentales. Récent, car si vous regardez dans le passé, à l’échelle de nos grands-parents et même de nos parents, rares étaient ceux qui avaient accès à une chambre individuelle. Alors pourquoi désormais n’imaginons-nous pas cela possible ?

Ceci-dit, nous acceptons notre condition de riches occidentaux bourgeois 🙂 Et on passe le cap de séparer l’espace parent de l’espace enfant (actuellement, nous n’avons qu’une seule pièce).

Aussi, pour moi, le principal critère qui définit une maison « écologiquement soutenable« , c’est sa taille. J’ai déjà fait un article qui s’intitule « Ode aux petites maisons : C’est la taille qui compte !« , je vous propose de vous y référer. Ici, on parle d’une extension de 11 mètres carrés habitables, ce qui donnera un espace de vie à chauffer de 51 mètres carrés pour 3 personnes… On est encore loin de la moyenne nationale…

Le cheminement de la réflexion

Démontable ?

On s’est d’abord dit : parce qu’on ne détruit jamais les bâtiments, on a qu’à faire démontable ! En général, quand les enfants partent, on continue d’entretenir, chauffer des pièces vides… ou avec un rameur dedans… Là, nous aurions l’opportunité de lui offrir une seconde vie, ou même de laisser notre fille partir avec sa chambre comme première maison…

Sauf que démontable, on s’est dit :

  • Est-ce qu’on va le démonter? Parce qu’on a quand même cette tendance à remplir le vide et à se créer des besoins… Si c’est là, c’est difficile de s’en séparer…
  • Faire démontable, c’est souvent moins bien isolé qu’un bâtiment en dur / définitif (pour des raisons de poids, la structure et l’isolant sont minorés), donc il allait très probablement falloir un moyen de chauffage dédié pour cet espace. Ça implique aussi des contraintes techniques qui, selon moi, rendent plus difficile l’utilisation de matériaux brutes/écologiquement soutenables (terre, paille…) parce qu’il faut du léger…
    • La laine de bois, par exemple, n’est pas biodégradable. Parce que du bois ça ne pousse pas sous forme de panneaux souple, pour arriver à ce matériau, il y a transformation, ajout de petits produits non biodégradables. Pour moi, ce n’est donc pas complètement satisfaisant. Oui, ça stocke du carbone, mais est-ce le seul critère?
  • Faire démontable (du léger donc), c’est aussi s’exposer à de la surchauffe en été, car il est très difficile d’obtenir de l’inertie dans un habitat démontable (l’inertie: c’est du poids, de la masse…). Demandez à quelqu’un qui vit en Tiny ou en yourte s’il passe un bon moment pendant les canicules… Je l’ai fait, et je peux témoigner qu’on est mieux sous un arbre que dans son habitat léger.

Pourtant, j’aime beaucoup cette idée que la chambre de ma fille soit adossée à la maison quand elle est petite. Et que cette chambre puisse être déplacée au fond du jardin à son adolescence pour plus d’indépendance…

Mais ça sera : non démontable, en dur, en lourd !

Usage future de cette chambre

Un enfant grandit, et un jour s’envole… Si on part sur un bâtiment en dur (non démontable), on s’est attaché à réfléchir aux usages futurs de celui-ci, et donc à penser le bâtiment aussi pour ces usages futurs (mettre des gaines, réseaux en attente un peu partout…).

Bon, des usages c’est pas les idées qui manquent : Accueillir un parent vieillissant, un migrant…

Contraintes techniques

Parmi les contraintes avec lesquels il fallait jouer, il y a :

  • La limite de propriété avec le voisin. Notre terrain est une sorte de grand couloir étroit (c’est pour ça qu’il était pas cher), et nous avons posé notre Paillourte en plein milieu. Ce qui fait que nous étions à 3 m du premier voisin et 3 m de l’autre voisin. Et il faut construire soit à 3 m, soit en limite de propriété (0 m). Et cette limite de propriété ne dessine pas une ligne droite :-/ il a fallut donc composer un truc un peu biscornu…
  • La jonction avec la charpente réciproque ne s’annonce pas des plus aisées. En effet, le plus simple aurait été de prolonger le toit par en dessous de la toiture existante. Mais on se serait retrouvés avec une hauteur sous plafond plutôt faible et moi je suis plutôt grand…

Le plus simple pour résoudre le deuxième point (et peut-être le premier) aurait été de faire un bâtiment non mitoyen et de relier ces deux bâtiments par un couloir. Sauf que thermiquement, ça n’est vraiment pas la panacée. On augmente la surface de contact des murs avec l’air et c’est cette surface de contact mur-air extérieur qui fait les déperditions thermiques, et qui augmente notre besoin de chauffage. Thermiquement, il est plus pertinent de limiter les surfaces de mur et adosser une extension sur la maison existante par trois murs est donc le plus pertinent. C’est ce que j’ai cherché à faire, et j’espère ainsi ne pas avoir besoin de chauffer cet espace supplémentaire. J’espère que le MiniMasse suffira (l’avenir nous l’apprendra). En effet, il n’est pas simple de chauffer de – très – petits espaces avec un chauffage au bois.

Choix techniques

Pour cette extension de Paillourte, nous avons choisi :

  • Technique « poteau poutre » avec un mix bois rond, bois carré (pour gagner de la place à certain endroit).
  • Pour la partie chambre (11m2) : Murs en paille enduits en terre-paille intérieur, terre-paille-chaux à l’extérieur (on change pas une équipe qui gagne)
  • Pour la partie cellier (4m2) : Murs en briques d’adobe
  • Pas de fondations sous les murs, juste du gravier drainé « à la Gurun« , d’autant que les murs ne supportent que leur propre poids. La toiture est portée par l’ossature poteau poutre.
  • Toiture isolée en paille avec bac acier de couleur ~beige et une belle lame d’air entre la paille et le bac acier pour augmenter le confort d’été (qui est à mon avis désormais prépondérant au confort d’hiver car il est plus facile de chauffer un espace que de le refroidir..)
  • Dalle en terre isolée en Misapor (pareil, on change pas une équipe qui gagne)

Paillourte, 5 ans après

Je poursuis dans la même dynamique, celle de fournir des retours d’expérience pour faire avancer (trop de récits de construction s’arrêtent à la fin du chantier ; alors que moi ce qui m’aurait intéressé, c’est le X ans après, les regrets, les fausses bonnes idées…), je fais suite à mon article La paillourte ~2 ans après.

Même si j’ai pas grand chose à rajouter de plus que ce qui avait été dit dans l’article « 2 ans après… » ça vaut le coup de dire aussi « ça va, on est globalement très content » et dans le détail :

Les plinthes en terre-chaud : c’était globalement une bonne idée sur du rond, pas trop pénible à faire… et ça tient dans le temps. On a juste 2 petits points ou ça s’effrite sous le bureau, ou les pieds traînent souvent…

Peinture cuisine . Sur les meubles, on avait fabriqué une peinture à base d’œuf, vin, lait, et pignent (issue du livre « peinture – recettes maison »). On a fini par acheter une peinture dans un magasin de matériaux écologiques, qui promet 99,9% de produits naturels… ça tient mieux avec les 0,1% de trucs cochon, parce que notre peinture 100% naturelle ne tenait pas très bien (surtout autour des poignées : avec les ongles, il y a de l’abrasion…) et n’était pas lessivable (au bout d’un moment, aux points de contact, ça noircit un peu…)

Avant :

Après :

Plan de travail de la cuisine : il était « trop court ». La poignée du tiroir allait au-delà du plan de travail, ce qui fait que les miettes avait tendance à tomber dessus lorsqu’on le nettoyait.

Retouches fraîches de tempera, dans 3 semaines on ne les distingue plus…

La dalle en terre : on est toujours aussi content de la tempera dont nous avions parlé ici. La dalle terre c’est toujours fragile, mais ça se retouche bien… tous les 2 ans il y a ~2h de rebouchage terre et ~1h de petite retouches de tempera… Au bout de quelques semaines, on ne voit plus les retouches du tout.

Tomettes : c’était de l’occasion et, en plus, on a fait les cochons à la pose (frapper dessus alors qu’un peu de sable était en surface, ça marque…) donc on dirait qu’elles ont 40 ans :-/ bon, ça vit…

Portes : je regrette de ne pas avoir mis le prix dans les portes. Le slogan de la marque achetée, c’est « y’en a pas deux », mais on sait bien pourquoi… Elles sont difficilement réglables et je pense qu’entre l’été et l’hiver, la paillourte bouge, légèrement mais suffisamment pour dérégler les portes… ça frotte un peu quoi… Bon rien de dramatique, c’est juste pas satisfaisant des portes qui frottent. Un jour, je changerai peut être les charnières pour des charnières réglables ou tournevis, ça évitera des heures à dégonder, régler, re-gonder…

Globalement ça va…

Oui parce que ce qui est dit, ce sont des points de détails, globalement : tout va bien, la Paillourte est en « bonne santé »…

  • On a pas trop chaud en été ;
  • On a pas trop froid en hiver (l’hiver dernier, 0,7 stère de bois brûlé, 5cl de suie au ramonage annuel..) ;
  • La maison est belle (c’est aussi le retour des gens qui passent…) ;
  • … bref on est content…

Si vous voulez un retour sur un point particulier, dites le en commentaire.

Batterie 18650 récup’ pour vélo : suite et fin

Avant de lire ceci, vous pouvez lire mes précédents articles :

On est ~2 ans après, eh bien le constat n’a pas changé… elle ne tient plus la charge, n’est plus utilisable… Bon, pour la science, je l’ai toute démontée et j’ai (re) testé cellule par cellule pour « voir » comment s’étaient comporté ces cellules 18650 après 1 an d’utilisation (faible) sur un vélo électrique + 1 autre année plutôt en PowerBank :

Voilà le résultat :

En quelques chiffres :

  • 53 cellules encore au dessus de 1900mAh de capacité
  • -412mAh de capacité de perdue en moyenne par cellule
  • -31355mAh (-31Ah de perdu en capacité totale sur la batterie (~20%))
    • C’est pas autant que ce que j’aurais pu imaginer, mais certaines cellules étaient « mortes » (0V), donc ça rendait le pack inutilisable…. Ce qui me fait dire que je me serais motivé à plus souvent la démonter pour vérifier, elle aurait peut-être vécu… mais c’est du taf de dingue…

Au final, j’avais quand même encore 53 cellules au-dessus des 1900mAh… Donc bon, j’ai refait un pack après tout (têtu le gars…). Et comme j’étais pas très content des modules de montage vruzend, j’ai testé les N.E.S.E. C’est BEAUCOUP plus simple à monter (et donc à démonter à mon avis).

Je ne pense pas utiliser cette batterie pour mon vélo (ça tire trop fort, on me l’avait pourtant dit... têtu le gars… ). Ça fera une powerbank, une batterie auxiliaire

Vidéos témoignages

J’ai participé au MOOC d’Hameaux Léger, si vous ne l’avez pas suivi, il est encore temps 🙂

Ces vidéos sont extraites des témoignages du MOOC, je les mets ici, car je trouve qu’elle résume le chemin « de la yourte vers la paillourte« . Si jamais ça vous intéresse et que vous n’avez pas envie de parcourir tout le blog ça tien en quelques vidéos ci-après.

Retrouvez tout le contenu du MOOC ainsi que d’autre témoignage à l’adresse : https://mooc.hameaux-legers.org/

Introduction

Par Hameaux Léger, licence créative commons BY-SA

Architecture et aménagement

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Réglementation

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Budget, financement & assurance

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Construction & autonomie

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Conclusion & ouverture

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Retrouvez tout le contenu du MOOC ainsi que d’autres témoignage à l’adresse : https://mooc.hameaux-legers.org/

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